Achat et logistique durable

La logistique est, pour beaucoup d’entreprises, une part majeure des activités opérationnelles. L’organisation liée recouvre tout un parcours opérationnel, de l’achat des matières premières à leur livraison au client final, en passant par leur transformation ou leur mise en valeur. Chacune de ces actions a un fort impact en termes de pollution. Repenser son organisation est donc clé pour relever les défis du développement durable. Nous vous fournissons les informations essentielles pour vous aider à gérer vos achats et vos process logistiques, dans le respect de l’environnement.


S’engager pour une logistique et des achats durables exige de repenser son organisation et ses mécanismes. L’objectif est de prendre en compte les critères environnementaux pour réduire tout type de pollution (atmosphérique, sonore, lumineuse…) ou encore équilibrer sa production négative par des actions positives pour l’environnement. En vous engageant dans cette transition, votre enjeu sera de trouver le bon équilibre entre gestion logistique, compétitivité et respect de l’environnement.


La démarche écologique dans la gestion des processus logistiques et décisions d’achats peut comprendre plusieurs actions :


  • L’éco logistique, avec l’utilisation de matières premières écologiques ou recyclables.
  • S’associer à des fournisseurs durables.
  • L’utilisation d’énergies propres lors de la production.
  • L'utilisation d’emballages durables ou recyclables.
  • Une distribution mutualisée, collaborative
  • Des transports respectueux de l’environnement
  • Logistique écologique sur points de vente
  • Le recyclage des marchandises en fin de vie

Les achats des entités publiques (et privées chargées d’une mission de service public) représentent 10 % du PIB et ont donc un impact indéniable sur le climat, par les émissions de gaz à effet de serre (GES) qu’ils génèrent.

Le supply chain peut permettre de réduire les coûts de transport de plus de 30 % par palette, les coûts de manutention de 20 % par palette, les délais de 40 % et les émissions de CO2 de 25 % tout en améliorant le taux de service en linéaire. Ceci n’inclut pas les économies d’énergie provenant de l’utilisation d’infrastructures plus efficientes telles que les bâtiments HQE et les véhicules moins énergivores.